Le RIIRS est un organisme sans but lucratif fondé en 1992, avec l'aide de la FIQ, pour répondre à un besoin de regroupement exprimé par les infirmières retraitées.
Depuis octobre 2006, les infirmières
auxiliaires, les inhalothérapeutes et les perfusionnistes cliniques peuvent adhérer au RIIRS.
Orientées vers la défense des droits des aînés, les actions du RIIRS visent à faire entendre la voix de ses 11 000 membres.
Le RIIRS offre à ses membre une vie régionale et provinciale permettant d'accroître le sentiment d'appartenance et de vie active.
Le RIIRS travaille pour vous.
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des sujets importants
Voici votre édition estivale de l'Écho du RIIRS du mois de juin 2024, le formulaire d'inscription pour l'AGA et la version intégrale du cahier de l'AGA. Vous n'avez qu'à cliquer sur les images pour y accéder.
Veuillez noter, qu'il sera très bientôt possible de s'inscrire via notre nouveau site web. D'ici là, vous pouvez le faire par la poste !
Une excellente lecture à vous et profitez des joies de l'été à venir !
Le sentiment d’appartenance des membres passe en premier par la vie régionale. Afin de répondre aux attentes des membres du RIIRS et adapter nos structures aux besoins des bénévoles, nous vous invitons à exprimer votre point de vue. Les résultats seront segmentés par région et transmis à vos conseils d’administration régionaux.
Merci de remplir ce sondage avant le 31 juillet 2024 en suivant ce lien :
https://forms.gle/y6FSK8vjq6iQZeec8.
Le RIIRS salue l’initiative du projet de loi 65 visant à limiter le droit d’éviction des locateurs et renforcer la protection des locataires aînés présenté par la ministre de l’Habitation, Madame France-Élaine Duranceau. Nous serons à l’affût des développements concernant ce projet de loi, mais nous estimons que c’est un bon geste posé pour les personnes aînées.
En effet, le projet de loi n° 65 a été déposé dans le contexte de la crise du logement au Québec. Voici quelques points clés concernant ce projet de loi :
Ces mesures combinées permettraient de protéger environ 60 000 ménages aînés. C’est un pas positif vers une meilleure sécurité pour nos personnes aînées locataires. ?
Suivi du Rendez-vous national
Lors du Rendez-vous national sur le maintien à domicile de la Coalition pour la dignité des aînés (CDA)dontleRIIRSfaitpartie, plus de 160 personnes représentant plus de 100 organisations ont adopté quatre grandes demandes visant à concrétiser le virage vers les **soins et services à domicile** pour les aînés au Québec¹. Cet événement, qui s'est tenu à l'Hôtel Château Laurier de Québec, avait pour objectif de cibler des solutions prometteuses en s'appuyant sur l'expertise des professionnels du secteur et les besoins exprimés par les personnes âgées elles-mêmes.
Les quatre principales actions à poser de manière prioritaire si le Québec veut réussir son virage vers les soins et services à domicile et relever les défis amenés par le vieillissement de la population :
1️⃣ Mettre en place une loi cadre intersectorielle sur le maintien de l'autonomie
Adopter une loi cadre intersectorielle sur le maintien de l’autonomie, inspirée de l’approche française, faisant de l’accès aux soins à domicile un droit et visant à réduire les barrières liées à celui-ci, et énonçant le droit à un logement abordable et adapté ainsi que des options de mobilités accessibles comme étant indissociables de ce dernier.
2️⃣ Faire des CLSC la porte d’entrée principale pour les personnes en besoin de soins et services à domicile
Pour mieux soutenir l’aidé comme l’aidant, les CLSC doivent favoriser une compréhension commune de la proche aidance et développer des pratiques innovantes d’intervention et de soutien auprès des personnes proches aidantes.
Au-delà des ressources informationnelles qu’il doit fournir sur les différents programmes et services disponibles, le CLSC, pourvu de ressources spécialisées adéquates et ouvert 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, doit être en mesure d’évaluer les besoins, d’offrir les soins ou de référer la personne au bon professionnel ou au bon prestataire de soins et services à domicile, que celui-ci soit issu du réseau public de santé et de services sociaux, d’entreprises d’économie sociale d’aide à domicile, d’organismes communautaires ou d’entreprises privées.
3️⃣ Assurer une meilleure coordination territoriale au bénéfice des personnes aînées et de leurs proches
Accorder aux tables régionales de concertation des aînés un mandat élargi, accompagné des outils et du financement adéquat pour assurer une communication fluide et une coordination accrue entre les différents acteurs de l'écosystème du maintien à domicile, conforme à une volonté de décentralisation.
4️⃣ Renforcer la place des soins et services à domicile dans l’organisation du réseau public de santé et de services sociaux
Que la nouvelle agence Santé Québec ait une obligation de consultation et soit chargée d’opérer les mesures de court comme de long terme identifiées de concert avec le milieu pour atteindre les cibles gouvernementales en matière de soins et services à domicile, notamment en vertu des recommandations de la Commissaire à la santé et au bien-être.
Il est encourageant de voir ces efforts collectifs pour améliorer les soins à domicile et soutenir nos aînés. Espérons que ces demandes seront entendues et mises en œuvre rapidement afin de répondre aux besoins croissants de notre population vieillissante.
Prevenir la fraude pour protéger ceux qui nous sont chers !
Visionnez cette vidéo de L'ADPQ et diffussez au plus grand nombre !
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La Coalition pour la dignité des aînés exprime son inquiétude quant au ralentissement des investissements publics dans les soins à domicile, malgré les promesses gouvernementales. La vérificatrice générale a indiqué qu’un investissement annuel supplémentaire de 2 milliards de dollars est nécessaire pour maintenir le niveau actuel des soins à domicile pour les aînés en perte d’autonomie. Cependant, les investissements récents suggèrent que l’amélioration des soins à domicile pourrait être retardée. Selon un rapport de HEC Montréal, le Québec aura besoin de milliers de professionnels de santé supplémentaires d’ici 2040 en raison du vieillissement de la population, mais même avec ces ajouts, le taux de réponse aux besoins en soins à domicile resterait très bas. La Coalition souligne que des changements significatifs sont nécessaires pour garantir la dignité des aînés, surtout après les défis révélés par la pandémie.
Suivez le lien d'intérêt vers la version intégrale du communiqué :
Le Regroupement interprofessionnel des intervenantes retraitées des services de santé (RIIRS) réagit au budget provincial 2024-2025 au Québec. Le gouvernement a déposé un budget intitulé « Priorités : santé et éducation », mais il a manqué sa cible en ce qui concerne les aînés. Malgré le vieillissement de la population et la prise de conscience suscitée par la pandémie, les aînés ont été négligés pendant des décennies. Il est grand temps que l’amélioration des conditions de vie des personnes âgées devienne une véritable priorité gouvernementale. Le RIIRS souligne que le montant de 581 millions de dollars investi pour bonifier les services de soutien à domicile est nettement insuffisant face aux besoins criants. L’an dernier, le gouvernement avait injecté 963,5 millions de dollars pour intensifier l’offre de services, mais cette année, on constate un net ralentissement de la croissance des investissements en services de soutien à domicile. Le temps d’attente pour accéder aux soins a également considérablement augmenté au cours des dernières années. La Commissaire à la santé et au bien-être (CSBE) a noté dans son rapport « Bien vieillir chez soi » que les besoins en soutien à domicile s’élèvent actuellement à 234,7 millions d’heures, mais le gouvernement ne parviendra qu’à offrir 34,7 millions d’heures. Ce virage est qualifié de « coup de déambulateur », loin du compte pour répondre aux besoins de la population vieillissante. En plus du rattrapage nécessaire, le nombre de personnes âgées de 75 ans et plus doublera d’ici 20 ans au Québec. Le RIIRS salue néanmoins les modifications concernant la réduction de la rente de retraite, qui sera complètement élinimée pour les aînés en situation d'invalidité atteignant l'âge de 65 ans à compter du 1er janvier 2025.
Suivez le lien d'intérêt vers la version intégrale du communiqué :
2024.03.12 Communiqué RIIRS Réaction au budget provincial 24-25.pdf
Voici un bref résumé du budget 2024-2025 :
Budget 2024-2025 – Budget en bref (riirs.org)
L'inflation galopante, qui plonge le Québec dans une situation précaire, affecte également les retraités des services publics. En absence d’indexation adéquate, leur rente de retraite ne parvient pas à suivre le rythme de la hausse des prix.
Nous représentons plus de 120 000 personnes retraitées qui jouent un rôle essentiel dans la réalisation, l'expansion et l'amélioration des services publics au bénéfice de tous les Québécois.es.
Nous prenons la plume pour attirer l’attention sur une situation inquiétante. Nous sommes profondément préoccupés par le fait que les retraités du secteur public voient leur pouvoir d’achat diminuer de manière significative, parce que leurs revenus stagnent pendant que les prix des biens à la consommation explosent.
Cette situation a des répercussions désastreuses sur la qualité de vie des aînés qui ont consacré de nombreuses années au mieux-être de notre société. Des dizaines de milliers de retraités du secteur public partagent le sentiment de déception et de frustration face à l'injustice de ne pas bénéficier d’une indexation adéquate de leurs rentes.
Nous constatons également avec inquiétude que le gouvernement du Québec offre l’une des protections contre l’inflation les moins généreuses pour ses propres retraités, comparativement à d'autres provinces. Cette réalité est inacceptable et nécessite une action immédiate.
Nous souhaitons trouver des solutions viables pour garantir aux retraités du secteur public québécois, une sécurité financière adéquate pour leur retraite. Leur recul financier risque de s'approfondir sans prise d’action immédiate. Dans le but de résoudre cette situation préoccupante et assurer un avenir plus sûr et plus juste pour nos aînés, nous sollicitons une écoute attentive et la démonstration du leadership du gouvernement, à travers une prise de décision juste.
Rappelons-nous qu’en 2011, le gouvernement a modifié la loi sur le régime retraite des employées du gouvernement et des organismes publics (RREGOP) pour permettre une indexation additionnelle advenant un taux de capitalisation au-dessus de 120 %, ce qui est le cas présentement. Toutefois, il ne s’est pas engagé formellement à mettre sa part de l’indexation. Il est en mesure de le faire, mais n'est pas dans l'obligation de le faire. Il doit prendre une décision quant à la mise en œuvre de son apport à l'indexation additionnelle avant le 1er juillet.
Il reste donc quelques mois au gouvernement pour honorer son engagement envers les aînés. Est-ce qu’il parviendra à tenir sa promesse?
Andrée Lamontagne
Présidente du Regroupement interprofessionnel des intervenantes retraitées des services de santé (RIIRS)
Micheline Germain
Présidente de l’AREQ, le mouvement des personnes retraitées CSQ
Paul-René Roy
Président de l’Association québécoise des retraité(e)s des secteurs public et parapublic (AQPR)
Michel Gobeil
Président de l’Association québécoise des directeurs et directrices d’établissement d’enseignement retraités (AQDER)
Mireille Beaulac
Présidente de l’Alliance des associations de retraités (AAR)
Voici un lien d'intérêt vers l'article publié dans le journal de Montréal :
La Coalition pour la dignité des aînés (CDA) souhaite réunir un maximum d’intervenantes et d’intervenants touchant de près ou de loin à la question essentielle des soins et services à domicile à l’occasion d’un Rendez-vous national sur le maintien à domicile, prévu le 8 mai 2024.
L’événement sera l’occasion pour les participantes et participants de poursuivre la conversation sur les constats et les recommandations de la Commissaire à la santé et au bien-être, de réitérer les attentes du milieu en matière de maintien à domicile et d’identifier des pistes de solution qui éclaireront les délibérations des organisations présentes.
Pour ce faire, la CDA compte s’appuyer sur le savoir d’expertes et d’experts, mais aussi sur les meilleures pratiques identifiées par les organismes du secteur et les besoins exprimés par les personnes aînées elles-mêmes.
La dernière édition de l'Écho du RIIRS est maintenant disponible ! Surveillez votre boîte aux lettres ou vos courriels pour la découvrir ! Une excellente lecture à vous !
Il est actuellement en construction, mais nous vous promettons qu'il sera bientôt prêt. Nous le rendons plus beau, plus rapide, plus facile à utiliser et plus performant. Nous travaillons actuellement à vous offrir une expérience en ligne exceptionnelle. Nous sommes impatients de vous accueillir sur la nouvelle version de ce dernier! En attendant, vous pouvez nous contacter par téléphone ou par courriel pour toute demande ou nous suivre via Facebook.
Votre patience sera récompensée.
D’ici 2030, une personne sur quatre aura 65 ans et plus. Dans ce contexte, le vieillissement de la population représente un défi autant qu’une opportunité. La majorité des personnes aînées sont autonomes, actives socialement, participent à l’économie et contribuent à la société. Près de 90 % vivent à domicile et souhaitent y demeurer le plus longtemps possible. Le Québec doit faire preuve d’adaptation face à cette nouvelle réalité.
La progression des conditions de vie des personnes aînées et l’amélioration de leur qualité de vie passent par les différents enjeux liés au vieillissement de la population québécoise : un revenu viable, une vie sociale, un mode de vie sain, des services et du soutien à domicile, un lieu de résidence adaptable et abordable, une mobilité, une image plus juste et positive du vieillissement et le pouvoir de communiquer pour comprendre, décider et choisir.
Par le biais de ce mémoire, le RIIRS suggère des solutions durables et des changements à long terme qui prennent ancrage dans la structure actuelle au bénéfice des personnes aînées dans leur globalité en tant que partie prenante de la société.
L’objectif premier de cette enquête est de collecter des données des membres du RIIRS et de documenter les revenus de retraite et le cumul emploi-retraite. Ultimement, cela nous permettra d’être mieux outillés notamment pour connaître vos besoins, vos défis ou difficultés et ainsi nous permettre de préparer un argumentaire basé sur des données exactes pour défendre vos intérêts. Que vous ayez effectué un retour au travail ou pas, il est important que le plus de membres possible y répondent. Vous pouvez remplir le sondage à l'adresse suivante: https://forms.gle/scpVfk94VikJfyne6
Toute personne, membre du RIIRS peut participer. Bien que votre participation soit volontaire, elle est importante pour que nous puissions recueillir des informations aussi précises et complètes que possible. À cet effet, prenez note que nous assurons la confidentialité et la protection de vos renseignements personnels.
Merci de votre participation!